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Penser l'existence, penser le monde, penser l'humain, et les panser -- donner la parole à toute personne ayant connu la violence
11 novembre 2013

TASSIN LA DEMI-LUNE, le McDONALD's de la FOI (novembre 2013) par D. O. Boelens (1/4)

 

TASSIN et McDO - 100_6770 - Copie avec copyright - PART 1

 

 

TASSIN LA DEMI-LUNE, le McDONALD's de la FOI (novembre 2013) – 1ère PARTIE (1/4)

 

Au moment où j'entame ce texte, j'en ai déjà publié toute une série sur le net (et sur le flou) au sujet de l'« Affaire M.-Craponne-Tassin-La-Demi-Lune », alternant les généralités et le cas précis que j'ai vécu. Il me faudra donc prendre garde à ne pas être redondant ni confus. Il y a tant de choses à dire, c'est vrai, mais toutes ces choses s'entrelacent, et d'en aborder une m'amène par la force des choses à ré-agencer l'autre. C'est le principe du puzzle : on cherche les bonnes pièces, celles qui s'emboîteront pour constituer l'image définitive, et plus il y a de pièces, plus elles sont petites, plus la tâche est ardue et exige de la patience et de l'application. Je dirais que ce puzzle-ci est à 10.000 pièces, et je dois admettre que je n'ai encore qu'une très vague idée de l'image finale qu'il présentera quand toutes les pièces seront assemblées (c'est d'autant plus troublant que ce puzzle a ceci de particulier que certaines pièces changent de couleur au fil des jours, tandis que de nouvelles révélations viennent s'ajouter au canevas déjà touffu). De prime abord, je peux dire qu'il y a beaucoup de pièces noires et grises (ce qui rend la tâche d'assemblage plus complexe, car à première vue on a le sentiment que chaque pièce peut être assemblée avec n'importe quelle autre pièce, vu que ce sont des couleurs sombres et unies, sans aucun motif). Mais il y en a aussi quelques-unes hautes en couleurs. Comme il sied, dans la recomposition d'un puzzle, de commencer par les pièces qui diffèrent de la masse, je commencerai donc par celles-ci.

 

Des pièces rouges et jaunes. Comme les couleurs de McDonald's. Dans le cas de Tassin La Demi-Lune et de ces Témoins de Jehovah très particuliers, il est difficile de ne pas associer le rouge au sang et le jaune au pus. Donc, pour récapituler, les teintes majeures de ce texte seront le noir, le gris, le jaune et le rouge. Est-ce donc en mélangeant des couleurs antipodales que l'on obtient un équilibre et des nuances significatives... même dans le mal ?

 

À Tassin La Demi-Lune, force est de constater que l'on observe un retour aux franges les plus troubles et les plus obscures du Moyen-âge, cette époque où le bûcher côtoyait la religiosité comme aujourd'hui l'huile de palme et le soja hantent nos tables. Au fil des ères, les démons changent, mais le mal demeure. Ères, pauvres hères perdus quelque part dans le temps.

 

Ne vous êtes-vous jamais demandé quel était le sens réel de l'invention de la religion ? Ceux qui sont réellement croyants, d'ailleurs, ont tendance à affirmer que leur religion n'en est pas une, puisque c'est la vérité qu'ils suivent, et non pas une doctrine (fondamentaliste, par définition). « La religion est l'opium du peuple » avons-nous si souvent entendu. Mais je n'avais jamais pleinement saisi le sens de ces mots jusque très récemment... où ce sens m'a sauté à la figure comme une mine antipersonnel avec une jolie forme de papillon coloré. Plus c'est joli, plus c'est coloré, plus c'est attractif, plus ça vous explose en pleine gueule et plus ça fait des dégâts.

 

Le terme de « religion » trouve ses origines étymologiques dans le verbe latin « relegere » qui signifie « relire » et dans le verbe latin « religare » qui signifie « relier », avec l'idée de « ce qui relie à Dieu et à Lui seul ». Jamais dans l'histoire de la linguistique le terme « lier » n'aura trouvé une telle affinité, une telle correspondance, avec les notions de « dichotomie », « scission » et « division ». J'ai souvent pensé que la religion avait été une invention de Satan, car rien dans l'Histoire n'a davantage contribué à dresser les hommes les uns contre les autres, pas même l'argent. Car là où l'on peut trouver des arrangements sur le plan social, politique ou économique, il n'existe pas de concessions ou de compromis sur le plan religieux, ou à partir d'une même Terre, d'un même univers, les hommes se sont créé autant de dieux qu'il existe d'espèces animales. (Jérémie 2:28 : « Car tes dieux sont devenus aussi nombreux que tes villes, ô Juda ! »). Tous ces Dieux, qui ne constituent qu'un seul et même Créateur, s'avèrent de surcroît totalement incompatibles. Sont-ils vraiment aussi incompatibles qu'on tend à le croire et à la revendiquer ? Si tant est que Dieu observe cette situation, Il doit éprouver une curieuse nausée schizophrénique.

 

La religion, est-elle un abri antiatomique ou un sous-marin lance-missiles ? Est-elle une montagne dont les cimes surplombent les nuages, ou un gouffre sans fond qui jouxte le pays des cadavres ? Est-elle un baume ou une bombe ? Peut-il y avoir Dieu sans religion ? N'y aurait-il pas, en réalité, des religions sans Dieu ?

 

Car quelles sont la définition et l'« image » de ce « Dieu » que l'on proclame à tous vents et dont on se sert à profusion pour justifier des actes innommables de manière aussi éhontée ? Est-ce un Dieu de guerre, de haine et de séparatisme ? Est-ce un Dieu d'injustice, d'oppression, de vanité et de vénalité ? Est-ce un Dieu de viol, de vol et de vilenie ? Peut-on se réclamer « peuple de Dieu » et saisir les armes pour massacrer des innocents ? Peut-on s'auto-proclamer « peuple de Dieu » et participer à la destruction de l’œuvre même de ce présupposé Créateur ?***

 

***au-delà de mes convictions personnelles, qui sont celles d'un croyant, j'essaye de prendre le recul nécessaire pour considérer les choses tout aussi bien d'un œil croyant qu'athée, mais en vérité je suis ce que l'on appelle un agnostique : Dieu m'importe, les religions (au sens le plus obscurantiste du terme) m'insupportent. Ce sont depuis toujours des légions auréolées d'une pseudo-foi qui n'ont pour but que de convertir afin de mieux dominer et asservir, des aspirateurs de neurones et des gouffres financiers, sans aucune aspiration bienveillante ou miséricordieuse.

 

Peut-on aimer Dieu, chanter ses louanges, se rassembler deux fois ou même dix fois par semaine dans une salle de culte et prêcher au porte-à-porte, tout en appliquant au sein de son foyer des principes de haine, de malveillance, de xénophobie, de persécution, comme c'est le cas dans cette famille de Témoin de Jehovah de Craponne, du nom de M., ou encore dans celle d'Alain V. de Tassin, un des « anciens » de cette congrégation locale très rétrograde et ténébreuse ? N'y a-t-il pas une contradiction flagrante entre l'enfer sur Terre et le paradis terrestre tant proclamé ?

 

100_7631 - Copyrighted

 

C'est à ce flot de questions que je vais tâcher de répondre avec humilité dans les paragraphes qui suivent.

 

Avant toute chose, il me parait inévitable de souligner qu'un grand mystère plane autour de la Bible, ouvrage qui fut rédigé sur plusieurs centaines d'années (sur plus de 1600 ans, en vérité, de +/- 1657 avant notre ère pour la Genèse à +/- l'an 96 de notre ère pour la Révélation ou l'Apocalypse) par des personnes aussi différentes que des bergers, des pêcheurs, des cultivateurs, des prophètes, des juges, des rois, ou même un médecin (l'apôtre Luc). Quoi que l'on pense de sa véridicité, force est de constater que cet ouvrage a sensiblement déterminé le cours des événements tel que nous le connaissons depuis 2000 ans (ce qui n'est que poussière d'étoile face à l'infini des temps et de l'espace, mais tout de même), puisque dès l'établissement de la Bible comme bastion disciplinaire universel, les religions n'ont cessé de se développer sur notre planète, les unes par réponse ou par contre-réponse aux autres, et les guerres inter-religieuses n'ont cessé de faire couler le sang au nom d'un Dieu d'amour et de sagesse (mentionnons quelques occurrences au sein de la multitude qui a ébranlé les siècles passés : les croisades du XIè au XIIIè siècles, les guerres de Kappel en Suisse au XVIè siècle, l'Inquisition espagnole du XVè au XVIIIè siècles, La guerre des Cévennes entre les XVIIè et XVIIIè siècles, et ainsi de suite... toutes opposant des déclinaisons d'interprétations de la Bible ou s'expliquant par des évangélisations massives et barbares). « Dieu n'est qu'amour » entend-t-on en écho dans toutes ces mouvances religieuses (seul point commun, et paradoxalement un point très contestable au vu des applications recensées de ce dogme à l'échelle mondiale), alors que les armes et instruments de torture deviennent de plus en plus sophistiqués pour éliminer les individus que l'on qualifie d'hérétiques, d'impies, d'adorateurs de l'antéchrist et autres suppôts de Satan. Les chasses aux sorcières et les torture chambers constituent le « Halloween » et le « Saw/Hostel » du boucher diviniste : on y joue les pires scénarios, tous basés sur la manipulation mentale des acteurs (qu'ils soient d'un côté ou de l'autre de la grande manivelle misanthropique), sur la domestication intellectuelle et la « terrorisation » des masses. Si seulement on pouvait appuyer sur un seul bouton pour supprimer tout ce qu'on estime déplaire à Dieu... la Terre ne serait-elle pas une merveilleuse forêt vierge ?

 

Chez les Témoins de Jéhovah, et chez ceux de Tassin La Demi-Lune comme chez les Témoins ordinaires, la violence physique est vivement découragée. Psaumes 11:5 : « Jehovah lui-même examine le juste comme le méchant ; quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment. » Mais si chez les Témoins ordinaires la violence est bannie par respect pour les commandements de Dieu, dans la congrégation de Tassin La Demi-Lune on a le sentiment que la violence physique est seulement rejetée parce qu'elle laisse des traces (qui peuvent donc constituer des preuves devant un tribunal séculaire – je reviendrai sur la signification de ce terme dans un court instant), puisque la violence est bel et bien présente, mais se manifeste uniquement à l'échelle psychologique, par pression, harcèlement et incitation à la haine, des applications qui ne laissent donc pas de trace physique sur les victimes et donc dédouanent les bourreaux de toute accusation. Le problème qui se pose à l'échelle religieuse est semblable à celui qui se pose à l'échelle judiciaire. Je me permets de mettre les deux systèmes en parallèle, du fait que...

PREMIER ANGLE : pour les Témoins de Jéhovah la Constitution constitue un système judiciaire séculier (temporaire donc, nécessairement éphémère, purement dépendant du pouvoir humain en place, pouvoir qui n'a cessé de changer au fil des époques, et qui est donc peu fiable puisque instable et variable ; la vérité ne change pas, disent les Témoins, seule la réalité change) qui sera toujours inférieur à la théocratie, en d'autres termes la Loi de Dieu est supérieure à la Loi des Hommes, et si à la base on est encouragé à respecter les lois d'un pays, on n'est cependant plus tenu de les respecter dès lors qu'elles contredisent les commandements de Dieu – ce qui n'est pas toujours négatif d'ailleurs, puisque du temps du conflit des Hutus et des Tutsis au Rwanda, du fait des lois de Dieu, les Témoins Hutus n'ont pas participé au massacre des Tutsis, au contraire ils en ont même protégé et abrité, et ce au péril de leur vie) ;

SECOND ANGLE : aux yeux des tribunaux de la société contemporaine, les lois de Dieu ne prévalent pas sur celles des hommes, car Dieu a donné à l'homme suffisamment d'intelligence et de bon sens pour s'auto-gérer et maintenir la discipline sociétale à son échelle – ce qui n'est pas toujours négatif d'ailleurs, puisque lorsque des scandales de pédophilie ont éclaté au sein de certaines congrégations satanistes de Témoins de Jéhovah, la justice a condamné les coupables, là où les « anciens » Témoins, juges désignés par Dieu, avaient simplement étouffé les affaires sans autre forme de procès. (La justice n'a malheureusement que rarement été sollicitée par ce type de cas ; en Suède, par exemple, les coupables n'ont jamais été inquiétés, car l'Omerta la plus complète a pesé autour des affaires de pédophilie, à grands coups de commandements religieux et de menaces congrégationnelles, ce qui a conduit les victimes à se taire auprès des tribunaux afin de ne pas être exclues de la communauté de la Watchtower et de ne pas déplaire à Jéhovah {cfr. un de mes articles précédents qui porte ce titre}... bien qu'elles aient fini par se confier à visage découvert à des journalistes – je vous invite à regarder un reportage très édifiant à ce sujet, qui montre ce que l'on peut expérimenter comme vie au sein d'une congrégation de Témoins de Jéhovah satanistes versus une congrégation ordinaire, reportage que l'on trouve sur youtube via le lien http://www.youtube.com/watch?v=gGtFyc4gg_8 ).

 

 

100_7614 - Copie (2)

© Watchtower Society

 

 

Il est donc intéressant de noter que chacune des deux législations s'estime supérieure à l'autre, mais que dans les deux on discerne les mêmes travers, les mêmes failles, notamment (et ce pour en revenir à notre point de départ) quand il s'agit de définir s'il y a crime en absence de traces physiques. Un suicide peut-il être reconnu comme un meurtre indirect par procuration ? Il semble que prouver le harcèlement ou la persécution d'une personne décédée relève de l'entreprise la plus nébuleuse. Ce que les Témoins de Tassin La Demi-Lune ont bien compris, en ne recourant jamais à la violence physique pour supprimer les personnes gênantes, mais en usant profusément de toutes les pratiques possibles et imaginables de tortures mentales pour pousser la personne à commettre un suicide. Passer devant un tribunal d'« anciens » Témoins de Jéhovah est pour beaucoup d'adeptes une expérience traumatisante, dans la mesure où, même s'ils sont victimes de mauvais traitements, ils sont coupables d'office, car le fait d'avoir parlé et dénoncé des frères pour leurs méfaits porte atteinte à la réputation de la congrégation et donc de toute la communauté de Dieu. Pouvez-vous dès lors imaginer le poids de la culpabilité qui pèse sur quelqu'un qui a été violé ou harcelé et opprimé jusqu'à la tentative de suicide par un frère ou une sœur Témoin, et qui n'a d'autre choix que de se taire au nom de Dieu, et qui, s'il parle, risque de se faire exclure de sa congrégation et rejeter par sa propre famille biologique au nom de Dieu ?

 

J'ai été victime de cette violence perverse depuis décembre 2012. Maria Bazeliza M. me maltraitait psychologiquement, avec une telle dextérité que j'en déduis ne pas avoir été le premier homme sur la liste noire de Tassin et de Craponne. Non, d'autres hommes ont certainement dû subir de tels traitements de la part de cette femme, ainsi que de la part de sa famille et de sa congrégation sataniste, mais ces victimes masculines se sont tues (voire se sont tuées) sous le poids de la honte et d'un amour-propre à jamais bafoué. Je vous invite à lire l'article repris sur la page suivante :

 

http://affairesfamiliales.wordpress.com/2011/12/03/des-hommes-battus-ca-existe/

 

Non, je n'ai pas honte de le dire publiquement en ce jour de novembre 2013 : j'ai été un homme battu. Il n'est pas de honte à admettre avoir été une victime, car le plus important est de conserver à travers tout sa dignité ainsi que ses valeurs morales et éthiques, en d'autres termes sa capacité à se regarder dans un miroir sans avoir d'ignominies ou d'incohérences à se reprocher ; le blâme et l'opprobre sont à porter au coupable, et non à la victime, ce qu'on a parfois tendance à oublier dans les affaires de viol physique ou mental, ces agressions qui ne laissent pas toujours des traces visibles à l’œil nu... car elles sont bien plus profondes. Le paragraphe suivant, extrait de cet article que je mentionnais il y a un instant, décrit avec exactitude ce que j'ai vécu auprès de cette jeune femme :

 

« Les violences conjugales ne sont pas toujours physiques. La violence subtile : les harcèlements, les provocations, les menaces, les reproches, la dévalorisation, les chantages et autres manipulations psychologiques… existent. Et tout comme les violences physiques elles peuvent se poursuivre ou muter (par exemple, dériver en harcèlement ou en calomnie), quand bien même le couple se sépare. »

 

Je n'ai rien à ajouter au contenu de ce paragraphe, qui résume parfaitement et de manière assez exhaustive ce qu'a été pour moi la période de ma vie inscrite entre décembre 2012 et octobre 2013.

 

Même si la réponse semble aller de soi, je pense qu'il n'est pas superfétatoire de verbaliser la question correspondante : est-ce faire acte de chrétienté que de se comporter de cette façon ? Les Témoins de Jéhovah de Tassin La Demi-Lune ESTIMENT représenter un modèle humain, ESTIMENT que leurs actions et comportements sont les plus proches de ce que souhaite Jehovah (Dieu) pour l'humanité tout entière, ESTIMENT posséder les vraies valeurs du bien et du mal. Mais lorsque l'on constate de telles cruautés, de telles manipulations, de telles violences, peut-on encore assimiler cela à de la « bonté divine » ? Quel argument probant peut-on avancer pour justifier un telle attitude au nom de Dieu ? Et quelle conscience peut-on nourrir pour agir de la sorte au quotidien, sans le moindre sentiment, sans la moindre culpabilité, sans le moindre remords ? Oui, à mes yeux, la famille M. et Alain V. sont les êtres les plus violents qu'il m'ait été donné de rencontrer en 38 ans de vie sur Terre. Et pourtant, je suis né dans ce qu'on peut appeler un ghetto, un quartier à forte densité d'immigrés (ma mère était une immigrée italienne, et j'ai grandi dans la culture italienne... et dans la misère d'un étranger devenu apatride par la force des choses – ce n'est pas une nationalité mentionnée sur une carte d'identité qui change quoi que ce soit à ce sentiment), où la violence et la peur étaient pain quotidien. Quartier de prostitution, de vente de drogues, de gangs, de recel... Eh bien, le croirez-vous, la plus grande violence, ce n'est pas là que je l'ai rencontrée, mais c'est au sein de cette congrégation qui se dit respecter les principes de la chrétienté : chez les pseudos-Témoins de Jéhovah de Tassin La Demi-Lune et de Craponne. Car si dans les banlieues violentes on vous frappe directement en pleine figure, ici nous sommes en face d'une lente torture psychologique, d'une lente perforation au niveau de la nuque, vouée à vous sucer votre essence et à vous réduire à néant, à vous assujettir, à vous dévaloriser à vos propres yeux à grands coups d'humiliations, de mensonges, de perversions, d'insultes et de calomnies. Le terme de « proxénète » qu'utilisait J., le père de M.B.M., pour me décrire dans toute sa haine chrétienne, n'était que le sommet de cet iceberg de feu et de sang. La haine a malheureusement souvent bien plus de mots que l'amour.

 

À lire tout ceci, au-delà des termes d'injustice, de méchanceté, de haine, de violence... qui transparaissent naturellement, c'est surtout la notion de « contradiction » qui jaillit... tel le « ding-ding-ding-ding » obsessionnel d'un singe mécanique à timbales. Car comment décrire autrement que comme « contradictoires » des gens qui prêchent un mode de vie pour en avoir en réalité adopté un autre qui s'avère à l'antipode de toutes les règles et attitudes qu'ils sont censés défendre et mettre en valeur au nom de Dieu ?

 

100_7609 - Copie

© Watchtower Society


 

FIN DE LA 1ère PARTIE

(à suivre...)

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